Léonie de Oui l’agence : instaurer une culture d’entreprise bienveillante, jours après jours.

Aujourd’hui, on découvre la vision de Léonie, de l’entreprise Oui l’agence, offrant des services de gestion des médias sociaux, relations de presse, marketing d'influence, gestion de talents. Mois après mois, Léonie oeuvre, au travers son entreprise et dans la frénésie du quotidien, à instaurer une culture d’entreprise plus bienveillante, une étape à la fois. C’est un apprentissage quotidien qui lui permet d’allier passion avec bien-être.

“Mon ultimate goal n'est pas un chiffre. C'est une ambiance, une qualité de vie, c'est juste de trouver le bon équilibre entre des clients passionnants, des employé(e)s heureux-ses et une bonne conciliation travail-famille.  ”

Parles-nous un peu de la création de Oui l’agence, de ton cheminement intérieur pour laisser aller tes anciens projets et en arriver là. 

Je dirais que ça n' a pas été super facile de mettre ma première entreprise de côté. La décision de partir est venue d'un trop plein et non d'un manque de passion, donc j'ai dû faire plusieurs deuils à ce moment de ma vie. Par contre, oui L'agence est arrivée comme si ça avait toujours été ainsi. J'ai pris les choses doucement, à mon rythme et tout s'est mis en place pour en arriver là où nous sommes présentement. 

Quel est le déclic qui t’a amené à concrétiser le projet, toute seule?  

J'ai toujours voulu travailler seule. Quand j'ai lancé ma première entreprise seule, mon amie s'est jointe à moi sans que ce soit préparé et est devenue ensuite associée. C'était un beau partenariat, c'était ma meilleure amie. Les choses ont fait que nous avons dû évoluer dans deux directions, je n' ai aucun regret, ce fut de merveilleuses années et une complicité unique. Ceci dit, je pense que je travaille mieux seule. 

Quelle est ta mission, ta vision, ton aspiration profonde au travers ton projet entrepreneurial?  

 Je veux vraiment travailler sur des projets qui me passionnent, je pense que c'est ça mon plus grand cheval de bataille. Nous oeuvrons dans un domaine qui demande de se fondre à l'identité de nos clients, donc on prend les projets comme les nôtres. C'est important de les aimer, de les chérir comme les nôtres. C'est le but premier de mon aventure entrepreneuriale. Sinon, je dirais que dans la dernière année ça été d'offrir du travail à plus d'une dizaine de personne passionnées et d'offrir des conditions intéressantes. C'est tout un défi malgré ce que l'on peut croire! Mon ultimate goal n'est pas un chiffre. C'est une ambiance, une qualité de vie, c'est juste de trouver le bon équilibre entre des clients passionnants, des employé(e)s heureux-ses et une bonne conciliation travail-famille.  

Quels services offres-tu au travers Oui l'agence? 

Gestion de médias sociaux, relations de presse, marketing d'influence, gestion de talents. 

Entre le moment où Oui l’agence a été créée et maintenant, comment a évolué ta mission et les actions que tu portes au quotidien? 

Ouf, ce sont deux mondes! haha! Quand j'ai créé Oui, le but était tout simplement de faire de la consultation. Le téléphone a sonné. J'avais des demandes pour les services que j'offrais dans le passé. Dans la situation dans laquelle j'étais, je n'ai pas pu refuser. Et je ne regrette pas... Ça m' a amené ici, avec des défis et des objectifs que je ne pensais jamais atteindre. Disons qu' autant en termes de grosseur de mandat que de grosseur d'équipe, j'ai évolué drastiquement. La mission reste la même par contre. :) 

Ton équipe a grandi de manière exponentielle, comment as-tu géré cette transition? 

Ç'a été mon plus gros défi cette année. Je ne pensais jamais que ce serait aussi difficile. De trouver des gens qui veulent l'emploi, ensuite de s'assurer que les employés font bien leur travail, de les garder motivés, d'offrir de belles conditions, de bons salaires, de continuer d'engager constamment. J'ai dû faire affaires avec une consultante en RH pour m'aider à tout gérer ça.  Ça m' a vraiment aidé et appris!  

D’ailleurs, qui est l’équipe derrière Oui l’agence? 

Nous avons une directrice des opérations et culture, deux chargées de comptes, 5 gestionnaires de médias sociaux, une relationniste et moi, toutes à temps plein. Nous sommes présentement à la recherche d'une relationniste supplémentaire, d'une stratège sénior et nous travaillons avec quelques pigistes également. 

Quelles actions portes-tu au quotidien pour développer une culture d’entreprise bienveillante, dans laquelle, l’humain revient au centre de la matrice? 

C'est tellement ma priorité que mes employées soient bien. Je pense que mon désir de partir en affaires est venu de mes mauvaises expériences passées. Je travaille donc TRÈS fort pour offrir de bons salaires, des vacances, des avantages sociaux, de la formation continue, des congés payés, des compensations pour le cellulaire ou les déplacements. Bref! Tout ce que je peux pour les rendre bien et heureux-ses. 

La conscience semble avoir une place centrale dans ta vision du leadership, de l’humain, de l’entrepreneuriat en général. Comment définirais-tu la conscience en affaires? 

Je pense que quand notre désir d'être en affaires vient d'une bonne intention, qui est plus par passion, par vocation et non pas guidé par l'argent ou l'égo, automatiquement, nous sommes guidé par la conscience.

Au travers des partages, on ressent ce puissant désir d’honorer la diversité, les différences et la beauté que cela apporte d'être simplement soi-même? Parles-nous un peu de ta vision à ce sujet? 

Je pense que je ne pourrai jamais assez promouvoir la diversité, quelle qu'elle soit. Évidemment j'essaie d'ouvrir les discussions à l'interne sur le racisme, sur la communauté, LGBTQ2+ en faisant moi-même partie et sur tous les autres sujets importants que notre société doit aborder en 2021. J'essaie de me conscientiser plus, de le faire avec mes employés et qu'ensuite ça passe par nos clients aussi. Nous avons reçu différentes formations pour ça, sinon ce sont des recherches ou juste dans nos discussions quotidiennes. Mais c'est définitivement un travail de tous les jours, je sais qu'on continue d'apprendre toujours.  

On constate dans notre mode de pensée actuel, qu’il est facile de s’embarquer dans la sur performance, comment arrives-tu à trouver ton équilibre au quotidien entre la vie de maman, de femme et d’entrepreneur? 

C'est très difficile. Ce sera toujours un très gros défi pour moi. Je suis une personne qui carbure naturellement à la performance, au surmenage, à l'agenda chargé. Je réponds à ces questions à 10:30 le soir pendant que mes enfants dorment après avoir passé la fin de la soirée à répondre à des courriels. Disons que je commence à avoir conscience de la pérennité de ça... Qu'en fait ça ne pourra pas durer pour toujours, pour ma santé personnelle et mentale, mais aussi pour mes relations familiales et mes désirs et priorités profondes. Je serai toujours une femme d'affaires travaillante, mais tranquillement, je souhaite laisser plus de place à mon équipe pour pouvoir avoir un meilleur équilibre entre ma vie personnelle et ma vie professionnelle. 

Dans ton parcours de création d’entreprise, quels sont les plus importants défis que tu as rencontrés et qu’est-ce qui t’a motivée à rester sur ce chemin? 

Je pense que c'est vraiment la conciliation travail famille et la gestion des RH. Pour le premier point, j'ai un entourage extraordinaire et un système de soutien merveilleux qui me permet de garder le cap sur tout ça. Pour les RH, c'est tellement des gestions de crise où on doit agir rapidement, qu'on ne peut pas y penser réellement pendant qu'on est dedans. Donc disons que j'ai gardé le cap parce que c'est un feu roulant quotidien, mais surtout aussi parce que j'ai une réelle passion pour ce que je fais. J'ai sincèrement du plaisir tous les jours, c'est rare que je sente que j'ai besoin d'une pause et j'adore ce que je fais donc je pense que le tout est assez plaisant pour voir les défis comme de belles étapes à surmonter. 

Si tu avais à donner un conseil à un entrepreneur en démarrage, quel serait-il? 

Trouver un bon comptable, une bonne avocate et le faire par passion en sachant qu'il y a beaucoup d'heures à mettre et peu d'argent à en ressortir avant un long moment. Il faut choisir ce métier par vocation et non par avarice. 

Et pour finir, un outil utile à partager aux lecteurs de So & Co? (un livre, un article pertinent ou autre?) 

Nous utilisons BEAUCOUP au quotidien toute la série google (Gmail, Drive, google doc, présentation, etc), Harvest pour le calcul de temps, ASANA pour nos tâches et Canva pour le design. Je pourrais vous partager de bons livres sur le management, mais je pense qu' avec ces outils c'est déjà un bon départ. ;) 

Pour en savoir plus sur Oui l’agence, c’est ici : https://ouilagence.com/