Et si l’heure n’était plus à vendre?

Vendre ou ne pas vendre, telle est la question?

 

Je ressens une pression de plus en plus grande à mettre en valeur mes services, à être concise, à employer les "grands mots" du monde des affaires, à démontrer ce que ça représente de plus grand que moi que de vous accompagner à concrétiser vos projets entrepreneuriaux, vos projets de vie.

 

Je réalise comme mon Essence ne peut pas rejoindre tout le monde, plaire à tout le monde. Et j'ai un pincement au coeur, moi qui ait toujours eu un peu cette tendance à tirer ma valeur de la valeur qu'on me porte. Comme beaucoup, ça me rassure de me sentir vue, validée. 

 

J'ai eu une rencontre récemment qui m'a un peu déstabilisée et je l'ai souvent ressenti dans mon parcours que quand je m'exprime devant des plus grands groupes ou des personnes très ancrées dans le monde des affaires traditionnel, on reçoit parfois mon message comme le message de la petite jeune femme rêveuse mais qui n'a rien à faire là et qui est bien utopique, pas assez proche de la norme. Ok j'exagère peut-être, ce ressenti là m'appartient, Mais bref.

 

Jusqu'à quel point j'ai envie qu'on me valide, qu'on me rassure, qu'on m'aime. Au prix de mes valeurs? Non, plus jamais. 

 

Je parle d'entrepreneuriat par ce retour à soi, je parle de sens, de conscience, de présence, d'authenticité.

 

Tous des mots, qui, à force d'être utilisés perdent justement de leur sens.

 

Des mots qui sont tellement dans le domaine de l'intangible qu'ils ne sont pas les meilleurs vendeurs. 

 

Des mots, qui, sous ma plume, ne sont pas les grands mots du monde des affaires, mais ma poésie à moi, encore moins vendeuse, hein?

 

Et pourtant, nous, les aspirants créateurs de changements, ne devrions-nous pas être de "bon vendeurs" pour inciter l'autre à rejoindre cette vision d'un demain plus vrai, plus humain?

 

Ou peut-être suffirait-il d'incarner ce changement nous-même pour contaminer tout ceux que nous côtoyons, de près ou de loin?

 

Je me questionne aussi beaucoup sur ce que les réseaux sociaux nous apportent en comparaison avec ce qu'ils nous prennent comme énergie. À chercher à être visibles, à déjouer les stratégies algorithmiques, à finir peut-être par retomber dans ce que l'on attend de nous au lieu d'être dans notre Essence créative, notre oeuvre entrepreneuriale à nous.

 

Avons-nous réellement besoin de ce média là pour transmettre notre message ou se pourrait-il qu'il y ait autant de manière de “vendre” de transmettre, que d'entrepreneurs, d'humains sur cette terre?

Je te parle dans cet article de pourquoi j’ai choisi de quitter les réseaux sociaux.

 

Créer notre modèle entrepreneurial unique. 

Parce qu'il y a autant d'humains que de modèles d"affaires finalement. Mais aussi créer notre média de transmission unique, au travers qui nous sommes.

 

C'est ceci aussi que nous explorons dans le mentorat entrepreneurial individuel que je propose. Comment créer notre modèle unique, en sortant de la norme, de l'attendu pour aller là ou c'est juste et ou finalement, on se positionne réellement en concordance avec qui nous sommes.

 

En fin de compte, je me questionne, je nous questionne.

 

L'heure n'est peut-être pas à vendre, à convaincre, à expliquer mais peut-être à incarner, à inspirer, à modéliser cette vision qu'on porte.

 

Qu'en penses-tu, toi qui me lit aujourd'hui? 

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