C’est quoi ton étiquette?
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C’est quoi ton etiquette?
Une étiquette. Le dico, il dit quoi là dessus?
Au sens figuré, ça veut dire: « ce qui marque quelqu’un et le classe. »
Dès notre enfance, on nous pose des étiquettes, on s’en pose nous même, sur les autres et sur soi. Bien souvent, sans même se rendre compte que quand on se pose une étiquette, on s’enferme dans une boîte et on y enferme les autres.
On retire momentanément ou se retire le droit à la liberté d’être, tout simplement.
Puis aussi facile soit-il d’entrer dans la boîte, il n’est pas toujours aussi aisé d’en sortir.
Pourquoi?
Parce qu’on intériorise ce et ces étiquettes et on finit par porter le masque de personnalité de nos étiquettes.
Parfois négatives, elles briment nos élans, notre confiance en soi.
Parfois positives, elles peuvent nous pousser à dépasser nos limites au nom de la performance, de l’atteinte de cette étiquette.
Puis, as-eu déjà vécu l’expérience de décoller une étiquette d’un objet?
Tu as beau gratter, mettre de l’eau chaude, il reste bien souvent toujours des petits bribes d’étiquettes. Et même si on ne la voit plus, y a toujours une texture collante qui traîne pendant des semaines et qui nous rappelle qu’elle a été la.
Mais voilà, si on la voit et qu’on travaille fort pour la décoller, la déconstruire, il est possible de voir, enfin, ce qui se cache en dessous, sans filtre.
Dans mes accompagnements auprès d’entrepreneurs ou de dirigeants et si je me fie à mes propres expériences, les étiquettes que je me pose ou que mes clientes se posent les amènent tellement trop souvent, à freiner leurs élans intuitifs parce qu’ils ne fitent pas avec leur étiquette.
Longtemps, je me suis mise l’étiquette : « je suis pas créative ». Parce que j’avais étiqueté ce mot là avec une définition bien rigide et que j’avais intériorisé cette étiquette si fort que je m’empêchais de créer quoi que ce soit qui sorte de « ce que je pensais être de la création ».
C’est uniquement en en prenant conscience que pas à pas , j’ai réussi à déconstruire cette croyance et à me donner la permission de créer à ma façon, sans m’enfermer dans une autre étiquette.
Les étiquettes se collent à notre « être » et qu’elles soient positives ou négatives, elles sculptent nos comportements et ont un impact sur notre estime de nous même
L’expérience de retour à soi que je trouve si importante pour mettre de la clarté sur qui nous sommes et comment nous voulons contribuer au travers nos projets passe aussi par mettre en lumière ce qu’on porte en nous, ce qu’on a intériorisé comme étiquettes qui créent une barrière entre qui nous sommes réellement et ce que nous faisons. Ces étiquettes qui nous éloignent de ce qui est juste pour nous, au fil du temps et des couches de masques qui s’y greffent.
Pour entreprendre en conscience, c’est précieux d’aller observer :
Ce que tu crois être.
Ce qu’on veut que tu sois.
Pour aller mettre en lumière par la suite:
Ce que tu veux être.
Qui tu es.
Et ça commence par une question simple et confrontante à la fois:
Quelles étiquettes je porte?
Et dans nos relations:
Quelles étiquettes je mets sur les personnes autour de moi?
Se poser cette question, c’est faire un pas vers la conscience de ce qui est, ce qui ne nous sert plus, pour lever les masques et aller vers ce qui est juste, ce qui se rapproche de notre vraie nature.
Le chemin d’une vie dit-on.
Un chemin qui commence bien souvent par des questions toutes simples.
Des questions qui ouvrent une porte, puis une autre et encore une autre.
Des questions qui ouvrent notre sphère de tous les possibles.
Ma pratique de mentorat entrepreneurial conscient passe aussi beaucoup par ces questions aux allures anodines qui permettent de porter un nouveau regard, de créer un filet de lumière.
Qu’est ce que tu veux laisser aller de toi qui n’est plus?
Qu’est ce que tu veux transmettre de toi qui vibre vrai?
Belle réflexion :)